
Hockey, Musique et Maquillage
Durant l'intersaison, il a joué six autres matchs, volé la vedette aux autres enfants qui ne se teintaient pas les cheveux et ne touchaient pas au maquillage macabre. «C'était juste une façon de prouver, parce que j'avais l'air bizarre et que j'écoutais du rock, que ça ne signifiais pas que je n'étais pas un athlète ou que je n'ai pas de talent. »
Mais il revenait toujours au hockey jusqu'à ce que la musique soit devenue sa priorité. Depuis, Andrew Biersack a laissé ses patins et a déménagé en Californie il y a plusieurs années. Son groupe Black Veil Brides à ensuite explosé. Leur premier album, "We Stitch These Wounds", a eu un impact sur le palmarès Billboard, et des vidéos comme «Perfect Weapon» et «Knives ans Pens» qui ont été regardés des millions de fois sur YouTube.
Ces jours-ci, Andy, 20 ans, est à peine reconnue en tant qu'ancien champion de son Etats d'origine et champion Junior de gardien de but. Après une paire de concerts à Las Vegas, avant que Black Veil Brides ne se préparaient à soutenir les Murderdolls en Europe, Andy s'est remis sur la glace avec 'The Life'.
The Life : Alors, qui avait la meilleure coupe de cheveux, vous ou Barry Melrose Stingers de l'Association mondiale de hockey de Cincinnati ?
Andy : Je crois qu'il avait vraiment des cheveux de qualité quand il était devenu un commentateur. À l'époque, ses cheveux étaient très épique pour moi. Il était magnifique, mais je pense que je n'ai pas de meilleur cheveux.
The Life : Autres que les cheveux de Barry Melrose...
Andy : Ses cheveux sont la principale raison, c'est pourquoi je suis entré dans le Hockey. [rires]
The Life : Quels sont les aspects du hockey qui ont attirer l'attention d'un enfant de 4 ans qui grandit à Cincinnati ?
Andy : C'est drôle, mais j'ai bien aimé les vieux masques de gardien de but. Comme tous les jeunes enfants, j'ai adoré Gerry Cheevers et le très effrayant masques de gardien de but de l'ancien temps. C'est comme les super-héros, avec tous les costumes et tout. Bon, avant je ne savais rien sur ce jeu, mon intérêt premier était d'ordre esthétique, ce qui est marrant, c'est que j'ai fini par consacrer une grande partie de ma vie à un jeu, et de perfectionner mes compétences. Tout simplement parce que j'ai d'abord aimé le façon dont les joueurs s'habillaient.
The Life : Vous avez donc été un peu plus loin, c'est ce que vous vouliez faire, et c'est ce que vous êtes devenu. Qu'est-ce qui vous a fait devenir un gardien de but aussi bon ?
Andy : Mon père. Mon père n'avait jamais joué au hockey avant et il ne savait pas vraiment quoi que ce soit sur ce sport. Il a grandi à Cincinnati et avait vu le vieux Cincinnati Swords [Ligue américaine de hockey] étant gamin, mais il ne savait pas vraiment beaucoup de choses sur le hockey moderne. Il le regardait juste de temps en temps à la télévision - voir la Stanley Coupe ou autre chose.
Mais j'ai dit à mon père un jour "Je veux jouer au hockey, nous allons donc le faire." [Rires] Mon père a toujours été vraiment impliqué, il était ce genre de mec qui veut enseigner tout à son enfant sur le sport, et il est tombé sur un sport qu'il n'a jamais joué. [Rires] Donc, nous l'avons fait ensemble. Mon père était comme ça, "Eh bien, si tu veux faire ça, alors je vais t'aider chaque jour de ta vie et tu vas devenir le meilleur."
Mon père a toujours eu cette mentalité de m'aider dans tout ce que j'ai fait, et j'ai appliqué à peu près tout ses conseils. J'ai appris dans le hockey et la musique que si vous voulez faire quelque chose, pourquoi ne pas être le meilleur dans ce domaine? Pourquoi ne pas vous poussez à être le meilleur de tous?
Donc, nous sommes allés à 'Play It Again Sports' et obtenu quelques vieilles pastilles 'Franklin' et un masque 'Jason Voorhees'. Nous avons pris toutes les étoiles de moquette de notre sous-sol, et j'ai commencé à apprendre à jouer au hockey et être un gardien de but. J'ai d'abord commencé à apprendre sur des rollers. Après cela, la patinoire locale m'a accepeter, et je voulais essayer d'apprendre à patiner.
Chaque jour de ma vie est devenue du hockey. J'apprenais et m'entrainais au maximum pour que je puisse devenir aussi bon dans ce domaine que possible. Dès l'âge de 5 ans probablement jusqu'à 15, j'ai joué tous les jours de ma vie au hockey sur glace.
The Life : Quelle était l'importance du hockey en tant que lien entre vous et votre père? Avez-vous eu d'autres obligations qui vous ont permis de devenir si fort?
Andy : Non, nous avons conduit un peu partout, surtout quand j'ai commencé à être vraiment bon en hockey et que je participais à des tournois et tout le reste. Lui et moi étions ensemble dans la voiture, et nous conduisions à travers le pays, car je voulais jouer au hockey. Voilà comment nous sommes devenus aussi proches. Sur le chemin nous écoutions de la musique rock et parlions de groupes, de hockey, et il est devenu juste le meilleur père du monde.
Je voulais décorer tous mon équipement avec des logos de certains groupes, et peindre mon casque. La musique et le hockey ont été mes plus grand rêves, et c'est ainsi que j'ai vraiment construit toute une sorte de relation fusionnelle avec mon père.
C'est drôle, parce que maintenant, je fais des tournées dans toute l'Amérique, car je suis chanteur dans un groupe. Mais en quelque sorte, mes premières tournées ont été dans la voiture de mon père. [rires]
Lors de l'intersaison de hockey, je commençais à jouer dans d'autres sports - J'ai appris à jouer au football et autres choses - juste pour me maintenir en forme. Mais au fil du temps le hockey n'a jamais vraiment repris pour moi, [rires] et je voulais donc juste jouer au hockey en roller en été.

The Life : Quel est votre souvenir de hockey préférée, que ce soit comme joueur ou fan ?
Andy : Oh mec, c'est difficile parce qu'il y a beaucoup de choses différentes. Curtis Joseph est mon joueur préféré de tous les temps. Cujo a été le gardien de but que j'ai regardé le plus dans ma vie parce qu'il ne se ventait pas d'être le meilleur joueur. Donc, pour moi, c'est un peu ce que je cherchais, parce que j'ai grandi avec mon père ne sachant pas vraiment quoi que ce soit sur le hockey.
Je me souviens, je devais avoir 5, 6 ans, et Curis Joseph à jouer avec Toronto, et ils jouaient contre Saint-Louis, je crois. Nous avons été à leur match, et ça à été un grand moment pour moi, de le voir jouer en personne et d'apprendre mieux en le regardant avec mon père. C'est un souvenir très important pour moi
The Life : Vous aviez probablement environ 10 ans quand les 'Blue Jackets' ont vu le jour.
Andy : Ouais.
The Life : Et il n'y avait pas eu une franchise de la LNH (Ligue de Hockey) dans l'Ohio depuis les 'Barons left' en 1978. En grandissant, quel équipe avez-vous suivi ?
Andy : Les plus importants était les 'Cyclones' de Cincinnati dans le DIH et les 'Mighty Ducks' de Cincinnati. Ce sont les deux équipes que j'ai suivi le plus étant gosse. Et puis, quand les 'Blue Jackets' de l'Ohio sont venus, je me suis retrouvé à les suivre parce que, vous le savez, il y avait Ron Tugnutt. Mais je n'étais plus dans la ligue de hockey Junior. Les 'Cyclones' n'était plus aussi bon. Et les tout-puissant 'Mighty Ducks', même s'ils étaient encore en course, ne sont pas devenue une grande équipe. Mais ils avaient de grands joueurs, le gardien de but Mathieu Garon et tous ces autres joueurs qui ont fini par aller à la LNH.
The Life : Quels équipes ou joueurs suit tu maintenant ?
Andy : J'ai toujours été dans les 'Blues Jackets', pour une raison quelconque. Je pense peut-être juste que j'était un petit garçon, et quand Cujo était encore dans l'équipe je les aimaient. Mais je ne me suis pas arrêté sur des joueurs spécifiques. J'aime toujours les équipes que j'ai aimé étant gamin.
The Life : A quel moment de ta vie la musique à commencé a l'emporter sur le hockey?
Andy : Peut-être dès l'âge de 13 ou 15 ans. A 13 ans, j'ai commencé mon premier groupe. Je faisais de plus en plus attention à lui, et au moment où j'avais 15 ans Black Veil Brides, mon groupe actuel, avait fait d'assez bon concerts sur la scène locale. Mais je jouais encore au hockey. C'était la saison morte du hockey sur glace, et je jouais au hockey inline. J'ai joué les championnats NARCH (Amérique du Nord Roller Hockey Championnat). C'était le dernier match, et j'étais dans une équipe appelée 'Storm Cincinnati', et nous avions gagné la partie.
J'ai été le meilleur joueur de la compétition en habiletés, et j'ai gagné le MVP de la série. Je suis retourné dans les vestiaires. J'ai regardé mon entraîneur, j'ai regardé mon père et je me suis dit, OK. Eh bien, j'ai 15 ans et je ne pense pas forcément que je vais aller à la LNH. Mais je sais ce que je fais et la musique est vraiment ce que je veux.
Mon père et moi étions sur le chemin du retour - Je crois que nous étions dans le Minnesota - et nous sommes allés dans un magasin de guitares et il m'a acheté mon premier système PA. Je ne me suis pas remis sur des patins depuis près de cinq ans.
The Life : Après toutes ces années et beaucoup de dévouement, vous ne pensez pas que vous pourriez avoir fait dans la LNH ?
Andy : Je ne sais pas. Peut-être que j'aurais pu, mais ce n'est pas vraiment là que mon c½ur était à cet âge. Et, honnêtement à ce jour, je ne regrette pas ma décision. J'ai récemment commencé à patiner à nouveau et revenir sur la glace quelques fois, quand j'ai des moments de libres.
En fin de compte, je voulais être une rock star depuis que j'étais jeune. Mais j'ai fini par devenir très bon au hockey et j'en suis devenu accro. Je suis fier de ma décision, et je pense que j'ai pris la bonne - évidemment, parce que mon groupe se porte bien. Mais qui sait ce qui serait arrivé? J'étais très qualifiés au Hockey, et je serais toujours un amoureux du sport. Maintenant, je suis dans une situation où j'ai une vie faite pour moi, et je sais que durant mon temps libre, je peux aller patiner. Cette année va être un peu occupé pour nous en tant que groupe, mais si j'avais le temps j'aimerais me joindre à une ligue ou quelque chose comme ça.
La première fois que je suis allé patiner à nouveau, ma copine est venue patiner sur la glace avec moi, une sorte de chose romantique. C'était bizarre pour moi, être sur des patins et d'aller sur la glace. C'était comme un vélo - vous le savez, ça ne s'oublis pas. [rires]
The Life : Dans la vidéo «Knives ans Pens», vous faite allusion à un jeune adolescent victime d'intimidation par un sportif de lycée. Mais vous êtes un athlète, vous étiez l'un d'entre eux!
Andy : C'est bizarre, j'ai été victime d'intimidation par eux.
The Life : Vraiment?
Andy : Oui. Ce qui est ironique, et me fâche un peu, c'est que le hockey n'était pas considéré comme un sport officiel par les gens de ma région quand j'étais jeune. Comme je l'ai dit, je dois conduire assez loin avec mon père pour jouer. L'élite supérieure, les familles riches, ils jouent au hockey. C'est en quelque sorte un sport qui est joué seulement par les enfants riches, parce que c'est un sport coûteux pour les parents. Je n'ai jamais vraiment eu le meilleur équipement. J'ai eu des patins usés. [Rires] Car, vous le savez, mon père a toujours fourni pour moi, mais nous n'avons jamais été une famille riche.
J'ai toujours été victime d'intimidation par les sportifs à l'école, mais j'ai toujours trouvé cela assez ironique car j'étais bon dans mon sport, et je faisait beaucoup plus de sport que ce qu'ils faisaient en cours avec leur équipe de football américains du lycée.
The Life : Avez-vous porté du mascara et des teintures capillaires bleu-noir sous votre l'équipement?
Andy : Oui, bien sûr! Surtout lorsque j'étais ado. J'ai été en quelque sorte un gamin bizarre. J'avais les cheveux longs et bouclés et je portais des T-shirts 'Misfits' et tout le reste. Mais plus tard, quand je développais ma propre identité, je venais aux entraînements habillé comme maintenant. Là, c'était moi! J'avais mes longs cheveux noirs qui sortaient du casque. [Rires] J'étais le seul gars de mon équipe de hockey avec du maquillage.
The Life : Vous étiez champion de votre Etat et aussi un champion Junior olympien.
Andy : Oui. J'ai gagné la médaille d'or contre l'autre équipe. C'était le tournoi de saison des États-Unis [nationale] junior de l'équipe olympique. Fondamentalement, si vous gagnez la médaille d'or, vous pouvez passer à l'équipe olympique junior. Mais je n'ai pas vraiment eu la possibilité financières à l'époque.
The Life : Qu'est ce qui vous a impliquer dans le coaching?
Andy : Juste parce que c'était le hockey, et qui ça a été ma vie. Je me sentais assez mal quand je ne jouais pas, alors je voulais faire quelque chose en rapport avec le Hockey. Quand j'avais environ 14 ou 15 ans, j'ai commencé à entraîner des équipes de jeunes, comme ceux de 7 ans et plus. Même à un très jeune âge, je voulais aider les jeunes enfants à en arriver au point où j'en étais.
The Life : Avez-vous rencontré des fans de hockey en tournée?
Andy : Non! [rires] Nous avons eu un metteur en scène pendant une longue période qui aimait un peu le hockey, mais je pense que c'était la seule personne. [rires] Dans le bus nous regardons tous le football américain, et nous passons beaucoup de temps à regarder ESPN. [rires]
Il n'y a personne qui aime vraiment le hockey. Lorsque vous êtes en tournée, c'est une sorte de "Groundhog Day" : Vous vous réveillez chaque jour et faite la même chose. Vous jouez votre concert et faite de votre mieux pour faire une sorte de connexion avec le public quand vous êtes sur scène. Ensuite, vous faite la même chose le lendemain, et essayer de laisser quelque impression sur les fans. Mais à part cela, une conversation sur le hockey n'est pas quelque chose qui vient vraiment.
Mais s'il y a quelqu'un là-bas qui aime le hockey et la musique rock 'n'roll, je serais ravi de discuter avec lui. [rires]
Interview faite par Roger Lotring, est un rédacteur de magasine et animateur radio basée dans le Connecticut.
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